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Nicanor Villalta

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Nicanor Villalta
Image illustrative de l’article Nicanor Villalta
Présentation
Nom de naissance Nicanor Villalta Y Serrés
Apodo Nicanor Villalta
Naissance ou
Cretas, (Teruel)
Décès
Madrid
Nationalité Espagnol
Carrière
Alternative 6 août 1922 à Saint-Sébastien (Espagne)
Parrain, « Luis Freg ».
Confirmation d'alternative 21 septembre 1922 à Madrid
Parrain « Fortuna »
Fin de carrière 1943

Nicanor Villalta Y Serrés couramment appelé « Nicanor Villalta» né à Cretas (Espagne, province de Teruel) le ou , selon les biographes, mort à Madrid (Espagne) le , était un matador espagnol[1].

Présentation

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Sa famille ayant émigré au Mexique, Nicanor débute en 1918 à Querétaro. Il torée ensuite en Espagne pendant deux ans avant de se présenter à Madrid dans une novillada le où il brille à la cape. Très remarqué à partir de cette date, il prend l'alternative à Saint-Sébatien des mains de Luis Freg, face au taureau « Capotero » de la ganadería de José Bueno, le [1]. Son alternative est confirmée à Madrid le avec pour parrain le torero basque Fortuna[2], face à « Podenco » de la ganadería Matías Sánchez.

Vaillant, d'une grande conscience professionnelle, il est, selon Auguste Lafront « brave comme le taureau lui-même à Madrid. Mais loin de la vergogne d'un Frascuelo, d'un Machaquito ou d'un Nacional II[1]. »

Pendant les sept premières années de sa carrière, il s'impose à Madrid et à Saragosse d'autant mieux que vers la fin des années 1920, les toreros talentueux n'étaient pas nombreux.

Son talent à lui était marginal. Homme très grand, avec un cou "à la Modigliani", il toréait près du taureau et gardait les pieds joints en tournant avec le taureau. Ses naturelles soulevaient l'enthousiasme. Malheureusement, il ne variait que très peu ses passes. Son morceau de bravoure étant l'estocade sincère al volapié[3].

Ce toreo émouvant, très personnel, ovationné, ne résistera pourtant pas à l'arrivée de grands talents après la Guerre civile espagnole. Lorsqu'il abandonne le ruedo, en 1943, Villalta comptabilise 599 corridas et 1236 taureaux tués[4].

Sa très longue carrière a été interrompue pendant trois ans par la Guerre civile espagnole

Notes et références

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  1. a b et c Auguste Lafront - Paco Tolosa : « Encyclopédie de la corrida », éditions Prisma, 1950, p. 277
  2. Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, ouvrage collectif sous la direction de Robert Bérard, Bouquins Laffont, Paris, 2003, p. 640 (ISBN 2221092465)
  3. Auguste Lafront, p. 279
  4. Auguste Lafront, p. 281

Article connexe

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